Le graphisme polonais est connu à travers le monde pour ses affiches expressives et libertaires. Quid de la typo ? Au 20ème siècle, les métiers de « metrampaż » (se prononce mettre-en-page, comprendre maquettiste) et de « zecer » (ouvrier typographe) étaient répandus, liés à la mise en place des composteurs pour l’impression dans la presse ou l’édition. Quelques ateliers typographiques, notamment au sein des écoles d’art, possèdent des collections exponentielles de caractères en bois ou en plomb.
Mais comme le souligne le typographe Michał Jarociński, le marché polonais de la création de glyphes reste restreint. Animant l’atelier de typographie à l’académie des Beaux-Arts de Varsovie, il a constaté que certains de ses étudiants produisaient des travaux de qualité. Comment les diffuser ? Capitalics, première fonderie numérique polonaise, est née ! La petite maison, entre vente de polices et organisation de workshops, souhaite devenir grande. Son ambition ? Devenir leader du marché polonais et prendre ses lettres de noblesse au coté des autres fonderies des différents pays.
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Joyeux cadeau de naissance : les lecteurs d’Etapes bénéficient de 50% de réduction sur les typos de Capitalics avec le code Etapes2017, valable jusqu’au 1er juillet 2017.
Par Stéphanie Thiriet
Source: etapes