Les sorties graphiques de juin #4

Expos, vernissages, festivals ou conférences, chaque semaine étapes: note pour vous dans l’agenda les évènements de la scène graphique et artistique.

Virassamy’s Greatest Hits

Le 27 juin sonne l’heure de la première rétrospective parisienne pour Virassamy. De nouveau invité à la galerie Arts Factory, il revient à Paris avec, dans ses bagages, dix années de créations à exposer. Dessins personnels, illustrations spécialement pensées pour l’occasion et son travail pour l’avant-gardiste manifestation d’art contemporain la documenta14 à Kassel sont au rendez-vous ! En tout c’est une centaine d’oeuvres à découvrir dans la célèbre galerie parisienne.

Virassamy’s Greatest Hits à la Galerie Arts Factory, 
Vernissage le 27 juin dès 18h00
27 rue de Charonne, 75011 Paris
https://bit.ly/2KHig0a

Panneaurama, un itinéraire graphique

Le collectif de graphistes nantais Super Terrain aux côtés de 15 artistes locaux, nationaux et internationaux sont amenés à interpréter graphiquement la notion de paysage. C’est en écho à la richesse des paysages herblinois que des affiches inédites sont créées et invitent à un grand itinéraire estivale et graphique, dans et hors les murs de la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland.

Panneaurama, un itinéraire graphique à la médiathèque Charles-Gautier-Hermeland, 
Du 28 juin au 28 septembre
Rue François Rabelais, Saint-Herblain 
http://www.la-bibliotheque.com/

Les rencontres d’Arles 2019

Cette année, les rencontres de la photographie d’Arles fêtent leur demi-siècle d’existence ! Pour célébrer ses cinquante bougies, le festival invite les visiteurs des décennies passées à partager leurs souvenirs photographiques. À cette rétrospective participative, s’ajoute un programme détonnant : le récit sur la société pragoise des années 1970 et 1980 par Libuse Jarcovjáková, les relations mères-filles-sœurs photographiées par le britannique Tom Wood et les corps impatients de la jeunesse allemande avant la chute du mur. Cet été, Arles donne la part belle aux femmes photographes, à l’histoire, aux avants-gardes et à la pluralité des cultures à travers de 40 expositions réparties dans près de 20 lieux clés.

Les Rencontres d’Arles 
Du 1er juillet au 22 septembre
https://bit.ly/2Nc8NRi

Designing the night – Graphic design of belgian club culture, 1970-2000

En Belgique, les années 1990
signent l’acmé de la culture nocturne. Les immeubles du centre historique
deviennent les lieux de rendez-vous des scènes artistiques et les boîtes de
nuit s’installent sur les grands axes routiers. L’Art & Design Atomium
Museum effectue un retour sur les éléments graphiques des clubs belges les plus
emblématiques de 1970 à 2000. Comme les dernières archives de ces nuits
éphémères, les flyers et affiches exposés sont les témoins des stratégies
graphiques, des sous-cultures et des créativités de cette fin de siècle.
Souvent produits par des autodidactes ou des amateurs de la discipline, les
documents portent le sceau d’une expression libre et indépendante, rythmée par
les évolutions technologiques et les mutations musicales.

Designing the night à Art & Design Atomium Museum
Jusqu’au 29 septembre
Square de l’Atomium, Laeken Bruxelles
https://bit.ly/2EjSH1o

Bêtes d’affiches, une
saga publicitaire

L’exposition Bêtes
d’affiches, présentée au Centre Graphique d’Échirolles, se construit autour de
la prolifique collection d’affiches de Marc H. Choko. Du XIXe siècle à nos
jours, la centaine d’objets graphiques exposée montre, preuve à l’appui, la
construction d’un bestiaire ancré dans la mémoire collective. Dès qu’il faut
communiquer, l’imagerie animalière frappe avec force. Jouer sur la sympathie
que suscite l’animal provoque l’adhésion affective à l’achat d’un fromage Vache
qui rit, dessiné par Benjamin Rabier, ou d’un billet pour Les rencontres
d’Arles dont les affiches sont signées Michel Bouvet.

Bêtes d’affiches au Centre du graphisme
Jusqu’au 30 août
Place de la Libération, Échirolles
https://bit.ly/2PIDnQa

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