Dans le cadre de la nouvelle rubrique « les Portes Ouvertes Numériques », étapes: vous fait découvrir des écoles dâart et de design. Aujourdâhui, nous vous présentons l’Atelier de Sèvres. Pour mieux vous la faire découvrir, nous vous présentons une interview de Marianne Guedin, enseignante en Design à l’Atelier de Sèvres.
Pouvez-vous présenter les grands axes pédagogiques de lâAteliers de Sèvre ?
Lâatelier propose un enseignement à la fois théorique et pratique. Lâannée sâorganise en 2 grandes périodes : au début, les étudiants répondent à de nombreux sujets dans tous leurs cours et à partir du mois de janvier, les entretiens sont plus individualisés, plus précis selon les objectifs de concours des élèves.
Selon vous, quelle est la spécificité de l’ Atelier de Sèvres par rapport aux autres classes préparatoires ?
Un atout majeur de lâatelier de sèvres, câest la richesse des ateliers. Les élèves sont initiés à la gravure, la sérigraphie, la céramique… Ils ont aussi à leur disposition un atelier de construction. En plus de cette richesse et cette diversité de moyens dâexpression, ils sont accompagnés par des professionnels. Le studio photo, les postes numériques, sont encadrés par des professionnels reconnus.
Comment lâécole permet-elle à ses étudiants de trouver le domaine dâétude qui leur convient le mieux ?
Tout au long de lâannée, les enseignants sont attentifs à leurs capacités, à leur personnalité et à leurs goûts, qui se développent au fur et à mesure des sujets étudiés. De plus, en milieu dâannée, un grand forum présente aux étudiants tous les enseignements possibles, après la prépa, mais aussi les débouchés des différents métiers. Nos anciens étudiants viennent témoigner de leurs expériences et restent disponibles pour toutes les questions de nos jeunes élèves.
En ce qui concerne le design et le graphisme, comment l’Atelier de Sèvres sâadapte-il aux attentes des grandes écoles ?
En ce qui concerne le design, nous développons un processus créatif, plus quâun coup de crayon. Autour dâun sujet imposé, nous soulevons les problématiques et nous essayons ensuite de trouver des solutions.
Nous expérimentons la matière, nous visitons des entreprises pour comprendre le processus industriel. Nous avançons en fabricant des maquettes, le travail en volume est important. Lâobservation, la mise en situation, bref, lâexpérimentation, est au cÅur de cette démarche créative.
Selon vous, quels sont les grands enjeux auxquels le design et le graphisme doivent faire face aujourdâhui et comment l’Atelier de Sèvres sây est-il adapté ?
Le design soulève des problématiques de société, en prenant en compte les différents contextes et propose des solutions optimistes. Le designer réfléchit et anticipe les besoins dâun futur proche. Pour répondre à ses projets, il travaille en équipe. Il est au carrefour de plusieurs métiers. Il doit aussi sâinterroger sur sa légitimité : a-t-on besoin de dessiner une énième chaise, est ce que le design doit soigner, purifier, être éthique, écologique… ? Nous encourageons nos élèves à sâinterroger sur toutes ces facettes du métier.
Auriez-vous un ou plusieurs exemples de parcours significatifs dâanciens étudiants à nous faire part ?
Une de mes première étudiante, avec qui je garde un lien affectueux, est Camille Thillay. Après un passage à lâatelier de Sèvres elle a poursuivi ses études à Strate Collège. Aujourdâhui, elle travaille en Angleterre en tant que designer digital.
Edouard Chassaing est entré directement à lâENSCI après une année à lâAtelier de Sèvres. Il en est sorti en 2011, je crois. Aujourdâhui, il est designer dâespaces publiques.
Vincent Lecomte vient de terminer 5 années dâétudes aux beaux arts de Saint Etienne (ESADSE). Pendant ses études, il a multiplié ses expériences auprès de nombreuses agences de communication, de design et de scénographie. Aujourdâhui, il est décorateur dans le cinéma.
Plus récemment, Camille Sardet a poursuivi ses études pendant 3 ans aux Beaux Arts de Reims et poursuit aujourdâhui son parcourt à lâENSCI. Elle est en stage chez Constance Guisset pour 6 mois.
Jâai moi-même été étudiante de lâAtelier de Sèvres. Cette année mâa permise dâentrer aux Arts Décoratifs de Paris (ENSAD). Câétait en 1992 et câest une des plus belle année de ma vie. Mes études artistiques mâont rendue polyvalente, mâont permise de faire de nombreux métiers différents, de mâadapter et de mâéclater !
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